QUE FAIRE SI VOUS TROUVEZ UN ANIMAL SAUVAGE BLESSE ?

Est-il en danger ?

Il est tout d’abord important de s’assurer que l’animal est réellement blessé ou qu’il nécessite de l’aide. En effet, certains jeunes animaux peuvent occasionnellement se retrouver seul sans pour autant être en danger. Leur mère peut, par exemple, être parti trouver de quoi manger. Il n’est alors pas nécessaire et même délétère de les ramasser. Vous pouvez, par contre les déplacer de quelques mètres s’ils se trouvent sur la route ou replacer un oisillon tombé du nid si celui-ci est accessible mais ne les emmener pas avec vous. Il est préférable de les laisser dans la nature.

S’il a besoin d’aide :

Si l’animal est blessé, il faut alors contacter un centre de revalidation pour la faune sauvage. Il en existe plusieurs sur le territoire belge, vous trouverez leurs adresses en bas de page. Ces centres s’occupent de recueillir tous les animaux sauvages blessés. Ils les soignent, les remettent sur pied et les relâchent ensuite dans la nature.

Pour déplacer l’animal, transporter le si possible dans une boite en carton ou une cage adaptée pour limiter les manipulations qui pourraient s’avérer douloureuses ou stressantes. Vous pouvez lui mettre de l’eau à disposition sans pour autant le forcer à boire. Il est préférable d’éviter de le nourrir même les jeunes animaux peuvent généralement rester quelques heures sans manger. Cependant, si cela s’avère nécessaire, il est important de vous renseigner sur l’alimentation adaptée avant de lui donner quoi que ce soit.

Si l’animal nécessite des soins urgents et que vous ne parvenez pas à joindre les centres de revalidation, contactez alors un vétérinaire mais ne lui administrez surtout pas de médicaments vous-même.

Précautions :

Enfin, prenez garde aux éventuelles morsures ou blessures que l’animal pourrait vous infliger. Un animal sauvage blessé peut avoir un comportement imprévisible, manipulez le avec douceur et précaution.

Le 19 juin 2017

Dr A. Marlier-Kambia _ Vétérinaire _ Frasnes-lez-Gosselies (Les Bons Villers)

 

Les centres de revalidation en Wallonie :
Vous trouverez plus d’informations sur leurs sites web.

BRABANT-WALLON

Birds Bay à Ottignies Louvain-La-Neuve
GSM : 0495/31.14.21 ou 0498/50.14.21 (de 9h à 20h) http://www.birdsbay.be/
L’Arche à Bousval
Tél : 010/61.75.29
http://www.larche-asbl.be/

PROVINCE DU HAINAUT

CREAVES Templeuve à Templeuve (Tournai) Tél. : 0493 33 82 07
Clos de l’Olivier à Masnuy-Saint-Jean
Tél : 065/23.59.75 – GSM : 0475/67.55.37 http://closdelolivier.be/

L’Orée à Frasnes-lez-Anvaing
Tél. : 069 86 61 38 http://www.oreedupaysdescollines.net/centre-de-revalidation/ Virelles-Nature à Virelles
GSM : 0476/94.22.25 http://www.aquascope.be/creaves/index.html

PROVINCE DE LIÈGE

Le Martinet à La Reid/Theux
GSM : 0496/76.83.55
http://www.lemartinet.be/
Terril du Gosson à 4420 Saint-Nicolas
Tél : 04/234.71.84 – GSM : 0471/50.24.07
Les découvertes de comblain-au-pont A.S.B.L à Comblain-au-pont Tél. : 043 80 59 50

Annexe Masnuy-St-Jean à Wansin (Hannut) Tél. : 019 63 44 01 • GSM : 0475 64 48 72

PROVINCE DE NAMUR

CREAVES de Namur à Temploux GSM : 0477/709803

https://www.nature-namur.be/page/creaves-namur.html

BRUXELLES

Ligue royale belge pour la protection des oiseaux à Anderlecht Tél : 02/521.28.50
http://protectiondesoiseaux.be/

 

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OTITE EXTERNE

Affection courante chez le chien, l’otite externe est une inflammation du conduit auditif de l’oreille.

Les causes de cette affection sont multiples, il peut s’agir :

-       D’un défaut d’hygiène : une accumulation de poils et de cérumen dans le conduit de l’oreille, l’humidité... Les races à oreilles tombantes, présentant une quantité de poils importante à l’entrée du conduit auditif ou encore les races de chiens d’eau peuvent donc être prédisposées.

-       D’un corps étranger dans le conduit auditif, le plus souvent un épillet.

-       D’une infection parasitaire : une gale auriculaire (causée par un petit acarien appelé Otodectes, elle est très fréquente chez le chat) ou encore une otite à Malassezia (un champignon responsable de dermatite)

-       D’une infection bactérienne.

-       D’un phénomène allergique. Les otites chroniques sont très fréquentes chez les chiens présentant une allergie alimentaire ou une atopie.

-       D’une masse : polypes, tumeurs.

Les symptômes sont souvent très similaires : grattage des oreilles, parfois accompagné de cris plaintifs, secouement de la tête, sécrétions importantes et odorantes.

Si elle n’est pas correctement traitée, l’otite peut devenir chronique. Elle devient alors plus difficile à éradiquer, peut être accompagnée de résistance aux antibiotiques et avoir des conséquences graves allant jusqu’à l’ablation chirurgicale du conduit auditif externe.

Pour la diagnostiquer, votre vétérinaire procèdera à un examen du conduit auditif externe à l’aide d’un otoscope, un prélèvement des sécrétions en vue d’une analyse de laboratoire peut s’avérer nécessaire, particulièrement dans les cas récidivants.

Le traitement consiste d’une part en un nettoyage des oreilles à l’aide d’un nettoyant adapté. Ce nettoyage sera réalisé au moyen de compresses ou de mouchoirs doux, l’utilisation de coton-tige est à éviter en raison du risque de lésions qu’ils présentent et par leur tendance à enfoncer les sécrétions dans le fond du conduit. L’embout du flacon doit être enfoncé verticalement dans l’oreille du chien, le conduit auditif étant coudé, il n’y a pas de risque de lésions. Il suffit alors de presser le flacon pour déposer le produit dans l’oreille, masser la base de l’oreille et enfin essuyer les sécrétions avec une compresse propre et sèche.

D’autre part, l’utilisation d’un médicament topique peut être nécessaire. Dans ce cas, le médicament sera administré de la même façon que le nettoyant, environ 30min après celui-ci. Contrairement au nettoyant, le médicament ne doit pas être essuyé.

Dans certains cas, un traitement par voie générale pourra s’avérer également nécessaire. Le choix du traitement sera basé sur l’examen réalisé par votre vétérinaire et les éventuels résultats d’analyses de laboratoire.

Le 19 juin 2017

Dr A. Marlier-Kambia_ Vétérinaire _ Frasnes-lez-Gosselies (Les Bons Villers)

 

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LES PATHOLOGIES DE LA PROSTATE

L’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP)

C’est une pathologie très fréquente chez les chiens mâles âgés et non castrés. Il s’agit comme son nom l’indique d’une hyperplasie, c’est-à-dire d’une augmentation du nombre de cellules de la prostate. Elle est hormono-dépendante, c’est pourquoi elle se produit chez les mâles entiers.

Elle peut rester asymptomatique durant de nombreuses années jusqu’à ce que la taille de la prostate devienne tellement importante qu’elle occasionne des problèmes. Les principaux symptômes sont alors du ténesme (difficultés, douleurs à la défécation), de l’hématurie (présence de sang dans les urines), des émissions d’urine fréquentes et en petites quantités, une démarche raide des postérieurs, on dit que le chien marche sur des œufs.

L’examen clinique comprenant notamment un toucher rectal permettra le diagnostic de cette pathologie. D’autres examens complémentaires, échographie, ponctions, ... peuvent s’avérer nécessaires pour éliminer la présence de kystes ou d’abcès.

Le traitement de choix s’avère souvent être la castration. Cependant, un traitement médicamenteux peut être mis en place.

L’HBP est souvent un préliminaire aux autres affections de la prostate.

La prostatite

Il s’agit d’une inflammation de la prostate d’origine bactérienne. Elle peut être aigue ou chronique et évoluer d’un type vers l’autre (une prostatite aigue peut évoluer vers la chronicité et une prostatite chronique peut présenter des épisodes aigus).
Elle est régulièrement associée à une cystite (infection de la vessie).

En phase aiguë, comme l’HBP, elle se traduit par des émissions fréquentes d’urine en petite quantité, parfois douloureuses, de l’hématurie voire des écoulements purulents et une démarche raide. L’infection peut entrainer des signes plus systémiques : abattement, fièvre, perte d’appétit, ...

Le traitement consiste en une administration d’antibiotiques pendant plusieurs semaines accompagnée d’une castration pour réduire l’HBP souvent associée.

Les kystes et abcès prostatiques

Ce sont des lésions cavitaires au sein de la prostate. Ils peuvent être uniques ou multiples et plus ou moins gros. L’abcès est un kyste rempli de pus. Il peut se rompre dans la cavité abdominale et entrainer des complications graves.
Leur diagnostic repose sur un examen échographique et une ponction de la cavité avec analyse du liquide qui y siège.

Certains kystes de petite taille peuvent régresser spontanément. Pour les autres et pour tous les abcès, un traitement doit être mis en place. Celui-ci consiste en un drainage écho-guidé ou par voie chirurgicale de la cavité (selon la taille et les caractéristiques), ou en une omentalisation chirurgicale (technique visant à ouvrir le kyste et à lui accoler un morceau de membrane abdominale) associé à un traitement antibiotique et à la castration.

Les tumeurs de la prostate

Rares mais de pronostic sombre. Elles surviennent chez les animaux âgés qu’ils soient castrés ou non car elles ne sont pas hormono-dépendantes.
Les symptômes sont assez similaires à ceux des autres affections prostatiques auxquels s’ajoutent des symptômes plus généraux.

Elles métastasent souvent et assez rapidement de façon locale au niveau des ganglions régionaux ou des vertèbres lombaires mais aussi à distance notamment aux poumons.

Le traitement est souvent palliatif. L’exérèse de la prostate par chirurgie reste déconseillée en raison des risques d’incontinence élevés. La radiothérapie peut être envisagée.

Le 19 juin 2017

Dr A. Marlier-Kambia_ Vétérinaire _ Frasnes-lez-Gosselies (Les Bons Villers)

 

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Contre quoi vaccine-t-on les chiens ?

Les vaccins sont des produits utilisés en prévention de maladies le plus souvent virales. Mais certains protègent également contre les bactéries, les parasites… Certains sont monovalents (ne protègent que contre un seul agent microbien), d’autres sont bivalents voir multivalents.

En général, on procède chez le jeune animal (ou sur l’animal encore jamais vacciné ou en retard de rappel) à une primovaccination puis au rappel vaccinal les années suivantes.

Le schéma de base recommandé aujourd’hui par le communauté scientifique est le suivant :

- 1er vaccin à 8 semaines

- Rappels à 12 et 16 semaines

- Rappel entre 6 mois et 1 an de l’animal

- Puis rappel annuel ou tous les 3 ans selon la pathologie.

Ce schéma permet de surmonter le trou immunitaire = période pendant laquelle le jeune est n’est plus suffisamment protégé par les anticorps maternels mais où ceux ci interfèrent encore avec la réponse vaccinale.

En Belgique, il est possible de vacciner son chien contre 7 maladies : La maladie de carré, l’hépatite infectieuse canine, la parvovirose, la leptospirose, la toux du chenil, la rage et la leishmaniose.

Un vaccin contre la maladie de Lyme est maintenant également disponible.

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Maladie de carré

C’est une maladie virale touchant surtout les chiots ou les animaux immunodéprimés.

Les canidés sauvages peuvent être un réservoir de la maladie. Elle entraine des symptômes digestifs, respiratoires et nerveux.

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Hépatite infectieuse canine

Egalement appelée, hépatite de Rubarth ou adénovirose canine. Il s’agit d’une maladie virale, entrainant des symptômes très diffus (fièvre et symptômes digestifs variés) mais notamment une atteinte du foie (nécrose). Elle touche surtout le jeune chien de moins d’un an. Elle peut aussi affecter les canidés sauvages.

Transmise par voie orale ou nasale. Le chien excrète le virus dans ses urines pendant plusieurs semaines après sa guérison.

Presque toujours mortelle chez le chiot, le pronostic est moins sombre chez l’animal adulte.

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Parvovirose

Elle touche surtout les animaux jeunes ou immunodéprimés. C’est une maladie virale entrainant une gastro-entérite hémorragique souvent mortelle chez les jeunes et parfois foudroyante.

C’est une maladie plus souvent contractée en collectivité, lorsqu’il existe une forte pression d’infection. La vaccination des parents reproducteurs est donc essentielle pour diminuer le risque d’infection chez le chiot.

Le virus est très résistant dans l’environnement. Un nettoyage et une désinfection rigoureuse de l’environnement doivent être effectués. De plus, le virus étant très contagieux : l’hygiène et le port d’une tenue spéciale sont recommandés en hospitalisation.

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Leptospirose

Il s’agit d’une maladie bactérienne. Le chien se contamine via l’urine de rats ou de hérissons.

C’est une zoonose.

Elle est à l’origine d’une gastro-entérite hémorragique parfois mortelle et d’insuffisance rénale aiguë.

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Toux des chenils

Il s’agit d’une maladie causée à la fois par une bactérie et plusieurs virus. Comme son nom l’indique, elle touche le système respiratoire, allant d’un simple rhume à une pneumonie chez l’animal immunodéprimé.

Elle se manifeste surtout dans les cas d’une forte pression d’infection est présente: élevage semi-industriel, refuges, pensions, rassemblement canins, école d’éducation, …

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Rage

Il s’agit d’une zoonose, c’est-.-dire d’une maladie transmissible à l’homme. Elle est mortelle chez le chien comme chez l’homme. C’est une maladie virale.

La Belgique est actuellement indemne de rage. Afin de maintenir ce statut, tout animal sortant ou entrant sur le territoire doit être vacciné contre la rage.

Le vaccin ne peut être effectué sur un animal de moins de 12 semaines et doit être réalisé 21 jours avant le passage de frontière. Il en est de même pour tous les pays de l’espace Européen, . l’exception de 2-3 pays dont le RU pour lesquels les normes de voyages sont plus strictes.

Facteurs favorisants :

- Voyage dans des pays où le virus est endémique

- Contact avec la faune sauvage ou les animaux errants ou non vaccin.s dans les pays concernés

- Import illégal d’animaux contaminés depuis les pays où la rage est présente